Le blog de maos

Valingaï

Extrait du chapitre 19 :

[…]

- Je suis désolé, déclara-t-il à l’intention d’Elicia et d’Altan. J’ai manqué de la plus élémentaire délicatesse.

-Je ne crois pas que ta délicatesse soit en cause, le rassura élicia avec un sourire las. Il est vraiment amoureux, non ?

-Aussi amoureux de Siam que Siam de son sabre, répondit Salim. C’est le lot des garçons que de vivre, incompris, des histoires d’amour dramatiques.

         Cette fois, quelques sourires s’esquissèrent. Salim jeta un coup d’œil à Ewilan qui approuva d’un léger signe de tête. Il poursuivi :

- Nous en sommes réduits à réciter, dans les cavernes désertes de nos cœurs dévastés, des odes qui pourtant les feraient vibrer si elles prenaient le temps de les écouter. Nous nous jetons à leurs pieds, elles nous tournent le dos. Nous brûlons d’une flamme haute et pure, elles ne s’y réchauffent pas. Les hommes sont des poètes méprisés ! J’ai bien dit les hommes, pas les gros poulpes avec une… Non, Bjorn, je ne parlais pas pour toi ! Arrête !

Le chevalier avait saisi Salim et faisait mine de l’étrangler.

- Espèce de roquet insolent, gronda-t-il, tu outrepasses les limites de ma bienveillance.

- Non, Bjorn, tu te méprends. C’est charmant, un poulpe… Aïe !

         La première, Ewilan éclata de rire, bientôt suivi d’Ellana et de l’ensemble des Alavariens. Un rire purificateur qui balaya comme par magie angoisses et tristesses.

[…]

Ven 9 jan 2009 Aucun commentaire