Le blog de maos
10 Février, Los Angeles, Etat de Californie, United States of America
Cour Suprême de justice de L.A.
« -Affaire n° 281278. Accusé Angel ‘‘M.A.H.O.’’ WonHells contre l’Etat de Californie.
-Chef d’inculpation ? » Exigea un homme opulent dans une gigantesque toge noir, d’un ton, qui se voulait, ennuyé mais qui cachait mal sont envie. C’est vrai quoi de mieux que de présider LE procès du siècle, pour quelqu’un dont la convoitise pour une certaine place de gouverneur était connu de tous.
« -Voici les 11 chefs d’inculpations à l’encontre de l’accusée, ici, présente, répondit un petit homme chafouin tout en tendant un feuillet au juge.
-Bien, asséna le juge Hopkins. »
L’imposant juge se tourna vers le jury populaire, un air sévère incrusté sur son visage.
« -Monsieur le 1er Juré, êtes-vous arrivé à une décision ?
-Oui, Votre Honneur.
-Huissier apportez-moi le résultat. »
Un homme blanc d’une quarantaine d’années s’avança vers le jury pris un petit papier, qu’il présenta au juge avant de le rendre au 1er Juré. Le 1er Juré reprit le pli puis se mit à déclamer les différents chefs d’accusations, tous suivis de la sentence, qui se trouvait dans le terme « coupable ». Mais arrivé au dernier grief, l’homme, un afro-américain d’une trentaine d’année regarda dans les yeux chacun de ses comparses dans la tribune du jury.
Il se tourna enfin vers l’accusé et dit :
« -Pour le dernier chef d’inculpation, de crime contre l’humanité, nous, les membres du jury, déclarons l’accusé Angel « M.A.H.O. » WonHells... Non coupable à l’unanimité au décompte des voix. »
La fin de la tirade de l’homme à la peau d’ébène céda la place à un silence des plus profonds. Mais comme le calme avant la tempête, un désordre auditif pris place. Entre les vivats, les congratulations, les cris d’indignations ou tout simplement les sifflements des huées, s’élevait la voix de l’imposant juge Hopkins, ainsi que les martèlements de son marteau :
« -Silence ! Silence ! Silence ou je fais évacuer le tribunal ! »
Voyant qu’il ne pouvait point obtenir de calme de cette foule en délire, l’homme de justice décida de faire évacuer la salle et d’ajourner la séance.
<<No llores hija mía / Yo, no perdí las esperanzas / Des los bandidos dictadores / Jamás podrán destruir la lucha de los pueblos / Que no pueden olvidar a sus desaparecidos. >>
(Ne pleure pas, ma fille / Moi, je ne suis pas atteint par le désespoir / Causé par les bandits dictateurs / Jamais ils ne pourront détruire la lutte des peuples / Qui ne peuvent pas oublier leurs disparus. Keny Arkana, Victoria)