Vendredi 16 janvier 5 16 /01 /Jan 14:45

 

 

6 Avril, entre Los Angeles et Tokyo, à bord d’un avion.

 

« -Bon ! Maintenant qu’on a décollé, qu’on se retrouve seul en plein ciel, vous êtes rassuré sur le fait que je ne puisse pas me sauver ?

-Pourquoi me dit-tu tout ça ? lui rétorqua le policier méfiant.

-Parce que je commence à avoir mal aux poignets, d’un. Et de deux j’aimerai utiliser et les toilettes de l’avion et vérifier que ce qui se trouve dans ma valise noire n’a pas souffert.

-Peuh ! Ça va ! Je te les enlève...

-Merci. »

Après avoir usé des commodités de l’avion, elle se dirigea vers le dernier rang de siège où se trouvait la mystérieuse valise noire. Le policier qui lui avait retiré ses entraves, l’avait suivi plus par curiosité que par soucis de sécurité.

 

Flash back :

« -Qui a-t-il dans cette valise pour que vous nous aillez fait un tel foin pour ne pas la mettre dans la soute ?

-Quelque chose qui vaut beaucoup, beaucoup plus que votre vie... »

Flash back end.

 

 Il se souvenait de cette réponse qu’elle lui avait lancée d’un ton aussi glaciale que son regard.

« -Quoi ? Une guitare ! Tout ce foin pour une putain de guitare...

-Cette « putain de guitare » comme vous dite appartenait au leader d’un groupe très célèbre de Hard Rock, même si certains ont qualifié ce mouvement musical de « Grunge »...

-Hein ?

-Nirvana, ignare ! Ils ont abreuvé la planète de tube de 1988 à 1994, jusqu’à la mort de Kurt Cobain, le leader. Et ceci, dit-elle en montrant sa guitare, lui appartenait. Elle vaut des millions, il y a des collectionneurs du monde entier qui tuerait pour l’avoir. Et le pire c’est que la plupart ne saurait même pas s’en servir... »

Sur ces mots, elle repartit un rictus méprisant ornant ses lèvres s’assoir à la place qui lui avait été attribuée. Elle s’assit guitare sur les genoux et commença à l’accorder légèrement prouvant qu’elle en avait une utilisation courante, si ce n’est quotidienne. Puis commença une mélodie plutôt mélancolique et se mit à chanter...

 

Ciel de flamme ou vents de neige
Des terres d'Afrique aux caps de Norvège
Où qu'on vive sur la planète
On a tous quelqu'un dans la tête

Des Amériques aux contrées d'Ukraine
D'autres langues mais la même peine
Où qu'on vive sur la planète
On a tous ces mots dans la tête

Je suis loin de toi
Je suis loin mais je pense à toi
Je suis loin de toi
Je suis loin mais je n'oublie pas
Je suis loin mais je pense à toi

Du fond de l'Orient au pays de France
Le même manque, la même évidence
Où qu'on vive sur la planète
On a tous ce cri dans la tête

Je suis loin de toi
Je suis loin mais je pense à toi
Je suis loin de toi
Je suis loin mais je n'oublie pas
Je suis loin mais je pense à toi

Loin de toi trop loin de toi
Je suis loin mais je pense à toi
Je suis loin mais je n'oublie pas
Je suis loin mais je pense à toi

Je suis loin, trop loin de toi (Florent Pagny, Loin de toi.)

 

Une ballade douce, triste et mélancolique qui reflétait bien son sentiment actuel, elle sourit. Changer de langue, de coutume, d’habitude, de façon de vivre, elle en avait cure. Elle savait qu’elle serait triste mais la vie continue, alors comme toutes choses on s’y fait.

 

Solo le pido a Dios
Que el amor no me sea indiferente
Que la reseca muerte no me encuentre
Vacío y solo sin haber
Hecho lo suficiente

Solo le pido a Dios
Que la guerra no me sea indiferente
Es un monstruo grande y pisa fuerte
Toda la pobre inocencia de la gente

Es un monstruo grande y pisa fuerte
Toda la pobre inocencia de la gente

Solo le pido a Dios
Que el futuro no me sea indiferente
Desahuciado esta el que tiene que marchar
Para vivir una cultura diferente

Solo le pido a Dios
Que la guerra no me sea indiferente
Es un monstruo grande y pisa fuerte
Toda la pobre inocencia de la gente

 

(Je demande seulement à Dieu

Que l’amour ne me soit pas indifférent

Que La Mort desséchée ne me trouve pas

Vide et seul sans en avoir

Fait suffisamment

 

Je demande seulement à Dieu

Que la guerre ne me soit pas indifférente

Il est un grand monstre et n’y va pas par 4 chemins

Toute la pauvre innocence des gens

 

Il est un grand monstre et n’y va pas par 4 chemins

Toute la pauvre innocence des gens

 

Je demande seulement à Dieu

Que le futur ne me soit pas indifférent

Tout espoir ôté, il faut que je marche

Pour vivre de façon différente

 

Je demande seulement à Dieu

Que la guerre ne me soit pas indifférente

Il est un grand monstre et n’y va pas par 4 chemins

Toute la pauvre innocence des gens. Florent Pagny, solo le pido a dios)

 

« -Punaise, ça va on a comprit que vous être pas vraiment contente de votre sort ! Si vous tenez tant à jouer de la musique jouer quelque chose d’agréable ! Pas un truc qui vous donne envi de pleurer ! Merde à la fin, quelque chose qu’on puisse comprendre ! S’énerva un des bodyguards.

-Pff, bien ce que je disais : inculte...lui répondit-elle d’une voix méprisante tout en rangeant son instrument.

-Vous ne... »

Mais le policier eût beau invectivée, elle ne l’écoutait déjà plus les écouteurs d’un baladeur rivés dans ses oreilles la tête bien calées dans sont siège. ‘Le vol est long jusqu’à Tokyo autant dormir. On m’a toujours dit qu’il ne faut pas parler aux imbéciles, ça les éduquent.’

 

<< Veux-tu avoir une vie facile ? Reste toujours près du troupeau, et oublie-toi en lui. Friedrich Nietzsche. >>

Par maos - Publié dans : [fic] M.A.H.O
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