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- Mes coffres sont pleins à craquer, si c'est se que vous insinue. Ou plutôt, ils l'étaient. Tout dépendra de ce que les Ouestiens ont découverts.
- Je pense être le dernier baron honnête en vie, dit Gresse.
Noirépine gloussa et lui tapota la cuisse.
-Cette race de baron s'est éteinte depui longtemps ! Vous aurez beau protester, jamais vous ne me convaincrez que vous êtes son dernier représentant. Mes émissaire ont souvent goûtez à votre prétendue honnêteté, à la passe du Pic de Taran.
- Un endroit dangereux, affirma Gresse, dont le sourir s'élargit.
- Osez prétendre que vous n'en faîte pas payer le passage aux voyageurs qui rejoignent Korina.
- Pas à tous : seulement aux marchands. Et encore, le montant dépend de leur allégence et de la nature de leur cargaison. N'oublez pas que je fournis une protection sur toute la longueur de la passe.
- Et comme par hasard, c'est le baron Pontois qui vous verse le plus gros de vos droit de péage?  devina Noirépine.
- Il n'a pas fait une très bonne affaire lors de nos négociations, admit Gresse. Mais si nous nous tirons de ce guêpier, je vous jure que sa traîtrise lui coûtera beaucoup plus que quelques pièces d'or.
Un soldat apparut dans l'ouverture de la faille.
- Seigneur?
- Oui?
- Nous sommes prêts. Nous attendons vos ordres pour nous mettre en route.
-Parfait. Gresse, êtes-vous en état de monter à cheval?
- Je m'assieds sur mon cul et pas sur ma tête
Noirépine secoua la tête.
- Je considère cela comme un oui. En route pour Gyernath, donc. [...]