l’aube du XXIIème siècle, les dirigeants des pays les plus puissants du monde, se sont réunis dans le plus grand secret afin de voter une nouvelle loi, une loi inédite...

Lors de ce Sommet exceptionnel, les chefs d’Etats ont décidés de se battre contre la « guerre des gangs », comme les médias l’appellent ; car ils se sont sentis faibles et démunis face à la recrudescence de la violence et de la mort dans les rues des grandes cités.

         Enfin, c’est ce qui a été retenu des communiqués de presse, passé par les porte-paroles des Représentants de chaque pays présent au « Sommet », dans le monde entier. Mais il est resté des zones d’ombres même dans les grands discours que les Orateurs Officiel, appelés porte-paroles ou encore secrétaires privés, ont fait. Et moi je vis, pardon, je vivais dans l’une d’elles. Une autre zone sombre se résultait également de cette Conférence Mondiale. Qu’elle était-elle ?

Et bien tout simplement, on savait que la condamnation pour les « dirigeants » de gang allait être exemplaire. Mais personne parmi les Orateurs de pacotille à la solde des Puissants « de ce monde », parmi les journaleux et autres reporters à la manque et tous ces espions à la p’tite semelle.

Quels seraient les chefs d’accusations ?

Quelles seraient les peines ?

Qui jugerait ces « renégats » ?

Mais les gens étaient loin de penser que seul le chef d’accusation avait été décidé, et que les garants de ses gangs tomberaient pour :

CRIME CONTRE L’humanité.

Et tout ces aristocatreux tellement fières de leur décision, se sont pavanés, ont donné des interviews, ont fait les gros titres de toutes les feuilles de choux du monde... Mais, parce qu’il y a toujours un mais, ils avaient laissés une faille, une faille visible pour qui la chercherait. Ils n’avaient pas dans leurs précipitations pour briller aux yeux du monde interdit que le jugement soit réalisé dans un tribunal populaire...

         Il était certain qu’après l’amendement d’une telle loi, il fallait que les politiques se justifient, et surtout qu’ils puissent se gargariser d’une grande action, d’un coup d’éclat, de quelque chose qui justifie tout ce remue-ménage...

Il fallait anéantir un des gangs.

Et pour que cela soit encore plus grandiose, il fallait en faire tomber un de connu, un d’imposant, un dont le nom est sur des dizaines de lèvres de part le monde.

Le mien. Mon réseau. Ma famille. Mon gang.

<<La lucha es como un circulo se puede empezar en cualquier punto, pero nunca termina. El Sub.-Comandante Insurrecto Marcos. >>

(La lutte est comme un cercle, elle peut se commencer à n’importe quel point, mais ne se termine jamais. Le Sous-commandant Insurgé Marcos)